En général, les êtres humains sont mus par leurs passions. Philosophes et psychologues envisagent le plaisir, comme une émotion, un affect voire un affect premier, c'est-à-dire, irréductible. La tension vers un objet exprime le désir, lorsque cette tension cesse, il lui succède une détente que l'on peut nommer : " Plaisir ".
Il n'y a de plaisir que par cessation d'une tension, et plus explicitement selon les mots de Freud : " il n' y a de plaisir que par suppression d'une excitation "
Dissocier le plaisir du désir ainsi que de son corollaire, la jouissance n'est pas aisé en pratique. Il n'y a certainement pas de plaisir sans désir, et sans doute pas de plaisir sans potentialité de jouissance
Ce bien être, le plaisir sexuel, le plaisir des sens, la jouissance, qui consacre la satisfaction sexuelle est consubstantielle de la liberté pleine et entière, la liberté totale affranchie de toutes les peurs ou angoisses. L'orgasme féminin en particulier implique le complexe clitoro-vulvo-urétro-vaginal, la participation active de la musculature pelvienne, et nécessairement le " lâcher prise " Ce ravissement, compris dans l'acception du contentement s'épanouissant dans les aîtres de la plénitude, intègre ex-ante l'importance de l'adaptation duelle du plaisir sensuel, l'importance de l'harmonisation du temps à deux.
Pour le couple, le défi à relever c'est " Créer et maintenir " un climat érotique. Afin d'y parvenir, les femmes gagneraient en prenant entièrement conscience de leur potentiel sexuel, et les hommes, à les soutenir activement.